À l’origine, il s’agit d’un terme utilisé en physique pour désigner la résistance aux chocs d’un métal. Par extension, on a adopté ce terme pour désigner, dans divers domaines, l’aptitude à rebondir ou à subir des chocs sans être détruit.

En psychologie, on s’en sert pour désigner la capacité de se refaire une vie et de s’épanouir en surmontant un choc traumatique grave. Il s’agit d’une qualité personnelle permettant de survivre aux épreuves majeures et d’en sortir grandi malgré l’importante destruction intérieure, en partie irréversible, subie lors de la crise.

La résilience est la capacité qu’ont certains enfants à triompher des différents traumatismes qu’ils ont subis : deuil précoce, abandon, maltraitance, violence sexuelle, guerre, etc…
Appliqué aux sciences sociales, il a signifié : « La capacité à réussir à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative. »
Le succès de cette notion de résilience tient a son message d’espoir. Le malheur n’est pas une destinée, rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir.

Quels sont les mécanismes de résilience ?
Dans le fracas de l’existence, l’enfant met en place des moyens de défense internes tels le clivage, quand le moi se divise en une partie socialement acceptée et une autre, plus secrète. Le déni permet de ne pas voir une réalité dangereuse ou de banaliser une blessure douloureuse. Les autres mécanismes de défense sont la rêverie, l’intellectualisation, l’abstraction et enfin l’humour.
Toutes les études montrent qu’un enfant peut s’en sortir et que l’avenir est moins sombre s’il dispose de tuteurs de développement autour de lui. Cela peut être une famille d’accueil, un éducateur, une rencontre avec un professeur ou un adulte tout simplement compréhensif.